Saison 2024-2025

 

Saison 2024 - 2025

Vous êtres toutes et tous les bienvenus, à partir de 5 ans et jusqu’ à …

Les cours auront lieu les mardi, mercredi, vendredi, et samedi pour les épéistes adultes.

Nous rappelons que le prêt des tenues est inclus dans la cotisation Moyennant une caution de 300€

Pour plus de confort, il est recommandé à partir de la deuxième année de pratique d'acheter progressivement les éléments de la tenue.

Si vous êtes nouveaux, la cotisation est réduite pour la première année.

La licence obligatoire pour une question d’assurance est non incluse dans la cotisation.

Le paiement de la cotisation peut se faire en 5 fois maximum par chèque.

 

Pour vous inscrire cliquez sur le menu haut: "Devenir membre du CEG"

 

Le PASS AGGLO est reconduit cette année et est porté à 60€

 
POURQUOI FAIRE DE L'ESCRIME AUJOURD'HUI ?

L'escrime est un sport aux multiples facettes, qui allie concentration, coordination, vivacité, etc. L'escrime permet de gagner en confiance, d'apprendre à s'adapter à l'autre et accroître la maîtrise de soi. L'escrime est un sport physique, intelligent et surtout passionnant.

 
Histoire:

Jadis, l'escrime était un sport pour l'élite qui a commencé au début du XIX e siècle concentrée sur quelques pays européens. Depuis son apparition aux Jeux olympiques de 1896, trois pays se partagent la majorité des médailles : la France, l'Italie et l'Allemagne.

Avant d'être un sport, l'escrime a été la pratique et l'entraînement au combat à l'épée, au sabre, et à la baïonnette.
Elle s'est ensuite rapprochée du duel, qui a gagné du terrain tandis que les armes blanches devenaient moins courantes sur le champ de bataille.
Au XVIIIe siècle est apparu le fleuret, arme légère spécifiquement dédiée à l'entraînement.
Devenue un sport à la fin du XIXe siècle, elle a été intégrée aux premiers Jeux Olympiques modernes de 1896, par la baron de Coubertin, lui-même escrimeur émérite. Elle reste d'ailleurs le premier sport pourvoyeur de médailles pour la France.
L'escrime moderne voit s'opposer deux tireurs, équipés de sorte à garantir leur sécurité, qui vont chacun "s'escrimer " à toucher sans être touché.
Trois armes sont pratiquées, l'épée, le sabre et le fleuret, les règles étant légèrement variables selon l'arme.

Qui a inventé l'épée:

Colichemarde : Forme particulière de la lame de certaines épées qui apparaît vers la fin du règne de Louis XIV (1638 - 1715). Cette forme aurait été inventée par le Comte de koeningsmark dont le nom, par corruption, aurait donné colichemarde.

La Fédération Française d' Escrime:

Elle est reconnue par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et par la fédération internationale d'escrime (FIE). Tout d'abord baptisée Société d'encouragement à l'escrime à sa création en 1882 et reconnue d'utilité publique en 1891, l'organisme devient la Fédération française d'Escrime en 1906.

L'escrime est accessible à tous:

Ce sport requiert sens tactique, puissance physique et rapidité, réflexes et capacité de décision, sens de l'équilibre et du tempo, fair-play et sens de l'honneur, volonté de vaincre et acceptation de la défaite, humour et bonne humeur.
L'équipement , généralement prêté ou loué par le club pour la première année, et les règles de bon sens permettent de minimiser les risques de blessure.
L'escrime s'adresse à tous, à partir de cinq ans, chacun choisissant son arme, son niveau de pratique et sa fréquence de pratique.

Les Expressions venues de l'Escrime:

  • DE PIED FERME : la parade de pied ferme, ou la leçon de pied ferme s'exécutent sans déplacement. A fortiori sans envisager de reculer !
  • DU TAC AU TAC : le "tac", c'est l'onomatopée officielle des lames qui se touchent. A celui qui frappe ma lame, je réponds en frappant la sienne.
  • S'ESCRIME A : la preuve que toucher un adversaire, rarement coopératif, n'est pas simple.
  • A FLEURETS MOUCHETÉS : la mouche est la petite protection (en tissu ou cuir à l'origine, en plastique aujourd'hui) qui recouvre la pointe de l'arme, de sorte à réduire l'impact. Les fleurets mouchetés permettent des échanges plus délicats.
  • FOURBIR (ses arguments, son discours) : initialement le fourbisseur d'armes désignait l'armurier. A partir du XVIe siècle, le fourbisseur se limite à nettoyer, polir et affûter les armes.
  • SE TENIR SUR SES GARDES
  • UN COUP D'ÉPÉE DANS L'EAU

 
Les trois armes:

LE FLEURET

Le fleuret est une arme d’estoc (on touche avec la pointe) et de convention (c’est à dire qu’il y a un système de priorité dans l’attribution d’une touche) avec la caractéristique d’une lame à base carrée.

À ses origines, à la fin du XVIIIe siècle, le fleuret était une arme d’entraînement et d’étude de l’escrime. Contrairement au sabre et à l’épée, le fleuret n’a jamais quitté le milieu fermé de la salle d’armes : il ne fut utilisé ni sur les champs de bataille ni dans les duels.

Le fleuret était jusqu’à la fin du XIXe siècle la seule arme d’escrime autorisée aux femmes. Son nom vient du fait que sa pointe est protégée par un bouton autrefois appelé fleur de laine et aujourd’hui nommé mouche. Cette caractéristique, à présent commune à toutes les armes, permet les assauts courtois sans risque de blessure.

L'ÉPÉE

L'épée est l’arme la plus accessible, car les actions pendant les assauts sont relativement lentes par rapport aux autres armes et parce qu’il n’y a pas de convention, ce qui permet au public de facilement suivre la phrase d’armes : Lorsque les deux personnes se touchent, un point est attribué à chaque combattant.

L’épée mesure 110 cm de long pour 770 grammes maximum. La longueur de la lame est de 90 cm. La section de la lame de l’épée est triangulaire.

Ses bords ne sont pas coupants.

Le bouton situé en bout de lame fonctionne sur le principe d’un interrupteur. Il faut y exercer une pression supérieure à 750 grammes pour permettre le passage du courant électrique du circuit de l’épée.

La coquille de l’épée est circulaire. Elle protège la main qui porte l’épée. Son diamètre ne doit pas dépasser 13.5 cm. Elle est isolée électriquement pour ne pas être comptabilisée comme une surface.

LE SABRE

Le sabre diffère des deux autres armes car il est possible de toucher non seulement avec la pointe de la lame, mais aussi avec le tranchant et le contre-tranchant (ou faux-tranchant).

Comme le fleuret, le sabre est une arme conventionnelle c’est-à-dire qui répond à des règles de priorité afin de déterminer la priorité d’attaque et donc lequel des deux tireurs marquera le point en cas de double touche.

La zone valable au sabre est héritée des charges de la cavalerie, dont le sabre était l'arme de prédilection. Pour toucher au dessus du cheval, il convient de ne pas considérer la zone qui est sous la ligne des hanches, ni les mains.  Le reste, y compris la tête, est valable.

VOTRE ÉQUIPEMENT

L'équipement et l'habillement doivent assurer le maximum de protection tout en laissant compatible avec la liberté de mouvement nécessaire indispensable pour la pratique de l'escrime.

Ils doivent en aucune façon risquer de gêner ou de blesser l'adversaire ou comporter aucune boucle ou ouverture dans laquelle puisse- sauf cas fortuit - s'engager la pointe adverse et ainsi la retenir ou la dévier.

Le tissu de la tenue ne doit pas être perforé par une pointe métallique à laquelle serait appliquée une force de 350 ou 800 Newton (selon les catégories de pratique).

La bavette du masque peut même être réalisée dans un tissu résistant à 1600N !

LA LISTE DE L'ÉQUIPEMENT À AVOIR

• La veste: à toutes les armes, la partie inférieure de la veste doit recouvrir le pantalon sur une hauteur d'au moins 10cm.

 

• La sous-cuirasse: portée du côté du bras armé protège principalement le cou au -dessous de la bavette du masque, les deux creux sous- et sus-claviculaires ainsi que la région axillaire du bras armé. Le port de la sous- cuirasse de protection est obligatoire.

 

• Le protège poitrine: il est obligatoire pour les femmes. (bustier)

 

• Le gant: la manchette du gant doit recouvrir entièrement la moitié de l'avant bras armé du tireur pour éviter que la lame de l'adversaire puisse entrer de la manche de la veste.

 

• Le pantalon: il doit être attaché et fixé au dessous des genoux

 

• Les chaussettes: elles doivent recouvrir entièrement la jambe jusqu'en dessous du pantalon et être tenues de façon à ne pas pouvoir tomber.

 

• Les chaussures: elles prévoient des renforcements sur les talons et la partie interne de la chaussure pour une bonne protection lors des déplacements, mouvements de fente et retours en garde.

 

• Le masque: il est formé d’un treillis métallique, d'une bavette et d'une attache à l'arrière du masque ainsi que d'une languette.